LES TITULAIRES DE LA LÉGION D'HONNEUR

NOUAN/LOIRE

BOUDIER Jean Noé né le 24 novembre 1883 à Nouan/Loire

Son dossier n'est pas encore rendu public en vertu de l'article L213-2 du Code du Patrimoine qui fixe un certains temps après la naissance ou le décès d'un individu avant de divulguer des renseignements d'ordre médical.

 

DENIZET Gabriel Henri Louis né le 22 septembre 1845 à Nouan.

Il est fils de François Gabriel Philippe DENIZET, notaire demeurant à Nouan, et de Louise Thérèse Vincente ROGIER.

Il sera licencié en droit.

Il participe à la campagne 1870-1871.

En 1892, il devient secrétaire général du comité central agricole de la Sologne dont le siège est à Villeny.

Pendant la guerre 1914-1918, il est membre du comité général des bois.

En 1920, il réside à Villeny, aux Fontenils.

Par décret du Ministre de l'agriculture, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 20 septembre 1920. Elle lui sera remise le 7 décembre 1920 par Max BOUCARD, Officier de la Légion d'Honneur, Président du comité central agricole de la Sologne, sur délégation du Grand Chancelier de la Légion d'Honneur en date du 30 novembre 1920. Dans la fiche de renseignements à l'appui de sa candidature, il est noté qu'il a publié "de nombreuses publications dans les annales du comité central agricole de la Sologne", et dans la rubrique "services extraordinaires rendus par le candidat", il est noté: "Secrétaire général du comité central agricole de la Sologne depuis 1892, s'est consacré avec le plus grand dévouement au développement de la prospérité agricole de la région".

 

GUYON de MONTLIVAULT Jacques François de Paule Robert né le 7 juillet 1896 à Nouan/Loire

Son dossier n'est pas encore rendu public en vertu de l'article L213-2 du Code du Patrimoine qui fixe un certains temps après la naissance ou le décès d'un individu avant de divulguer des renseignements d'ordre médical.

 

 

St LAURENT DES EAUX

BIDRON Jean né le 18 octobre 1789 à St Laurent des Eaux

Il est fils de Jean BIDRON et de Marie MOULIN

Il entre au service armé le 25 avril 1808, devient caporal le 1er janvier 1811 et sergent le 1er avril 1813 au 105ème régiment d'infanterie de ligne. En 1814, il est intégré à la Grande Armée. Au cours de sa carrière, il participe aux campagnes de 1809, 1810 en Autriche, et 1811, 1812 et 1813 en Espagne. Il est blessé d'une balle à la tête le 21 juillet 1811 en Espagne.

Il quitte l'armée le 19 septembre 1815.

Il est fait Chevalier de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur à dater du 12 février 1814.

Il est cultivateur en 1824

Il décède le 26 juillet 1861 Sa tombe existe encore au cimetière de St Laurent.

 

DESRUS Pierre né le 3 juillet 1894 à St Laurent des Eaux

Il est fils de Emile Noël DESRUS et Adelina BARILLET.

Avant la guerre de 14-18, il est cultivateur.

Il est incorporé au 10ème bataillon de chasseur à pied le 2 septembre 1914. Il reçoit un éclat d'obus le 28 mai 1918 et est amputé du bras gauche au tiers moyen. Il est décoré de la Médaille militaire par décret du 30 décembre 1918. Il est réformé définitif le 12 février 1919 et une visite médicale le 27 septembre de la même année lui reconnait un névrône du moignon et le classe grand mutilé à 100%.

Il devient facteur des Postes et Télégraphes le 16 août 1921 à Pontlevoy et vient habiter ce village en 1923. Le 26 octobre 1937, dans l'enquête menée par la gendarmerie à l'appui de sa candidature, il est rapporté que "sa conduite ne donne pas lieu à critique et sa moralité est bonne". L'avis est favorable.

Il est aussi précisé qu'il est marié et père de trois enfants.

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret de 24 février 1938 du Ministre de la Guerre, avec prise de rang le 5 avril 1937 comme ancien soldat du 10ème bataillon de chasseurs à pied. Elle lui est remise le 24 avril 1938, à Pontlevoy, par Jean Eugène CHEVALIER, Capitaine d'artillerie en retraite, Chevalier de la Légion d'Honneur, par délégation du Grand Chancelier du 24 février 1938.

Pierre DESRUS habite toujours Pontlevoy le 1er juillet 1963.

 

GERVAISE Joseph Amédée né le 17 septembre 1898 à St Laurent des Eaux.

Son dossier n'est pas encore rendu public en vertu de l'article L213-2 du Code du Patrimoine qui fixe un certains temps après la naissance ou le décès d'un individu avant de divulguer des renseignements d'ordre médical.

 

MARCEAU Armand Marie Alexandre né le 6 mars 1884 à St Laurent des Eaux.

Il est fils de MARCEAU Paul Alexandre et FEUILLATRE Marie Léonide.

Il épouse DELORME Louise Marie Julie Thérèse le 26 mars 1910 à la Ferté St Aubin (45), et réside dans cette ville, 37 boulevard du chemin de fer.

Il est incorporé au 113ème régiment d'infanterie le 29 octobre 1905 comme 2ème classe, mis en disponibilité le 28 septembre 1907 et passe dans la réserve le 1er octobre 1908. Il est rappelé à l'activité militaire par décret de mobilisation du 1er août 1914 et arrive au corps le 4 août. Il part en campagne le 9 août 1914 dans la 18ème compagnie du 313ème RI.

Il est blessé le 1er novembre 1916 au ravin du Bazil d'un éclat d'obus dans la région lombaire. Il est à nouveau blessé par éclats d'obus, le 6 mai 1917 à Craonne, d'une plaie de face à l'orbite de l'œil gauche, de plaies à la jambe et à la cuisse gauches et de plaies au bras droit.

Il est cité à l'ordre du GQG le 21 juin 1917 et décoré de la médaille militaire le 17 août 1917. Il la reçoit le 30 juin 1917 avec la citation: "très bon soldat dévoué et courageux, blessé le 6 mai 1917 aux tranchées de première ligne sous un violent tir de barrage. Cécité complète".

Il est réformé définitivement le 12 mars 1918.

Avant la mobilisation il était cultivateur et aujourd'hui, fabrique des brosses et répare des chaînes.

En mai 1921, dans l'enquête menée par l'administration à l'appui de sa candidature, il est précisé: "Le soldat MARCEAU est marié et a un enfant. Sa conduite et sa moralité sont bonnes. Il est bien considéré sous tous les rapports. Sa tenue est convenable. Sa femme est également bien considérée".

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret de 8 novembre 1921 sur rapport du Ministre de la Guerre. Elle lui est remise le 4 décembre 1921 par le Vicomte de Truchis de Lays par délégation du Grand Chancelier en date du 26 novembre 1921.

Il décède le 29 mars 1960.

 

MORIN René Louis Emile né le 19 juin 1895 à St Laurent des Eaux

Il est fils de MORIN Emile Auguste et PINCETRE Marie Louise Honorine.

Il réside place du Marché au Blé, à Vierzon, en 1939.

Pendant la Grande Guerre, il est affecté au 169ème régiment d'infanterie. Il est blessé le 20 juillet 1916, près de Souville (Verdun), victime d'une plaie pénétrante à la jambe droite par éclat d'obus, celle-ci ayant entrainé l'amputation de la cuisse droite au tiers inférieur et des troubles névritiques.

Il reçoit la médaille militaire par arrêté du 20 janvier 1917.

Le 6 janvier 1939, dans l'enquête menée par l'administration à l'appui de sa candidature, sa situation est la suivante: " Peintre en bâtiment avant la guerre, et négociant en peinture après le conflit. Conduite et moralité bonnes". Le rapport de gendarmerie à l'appui de l'enquête indique: "marié, quatre enfants, exerce la profession de négociant en peinture. Il est réputé comme un commerçant très sérieux et jouit de l'estime et de la considération publique. De bonne moralité, rien ne s'oppose à la proposition dont il est l'objet".

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 31 mars 1939 sur rapport du Ministre de la Guerre. Elle lui est remise le 9 août 1939 par RABARON Raoul Lucien Gabriel, Chevalier de la Légion d'Honneur, expert comptable et ami du récipiendaire.

Il décède le 21 mai 1959.

 

PONVERT Louis Jules Eugène né le 4 septembre 1887 à St Laurent des Eaux

Il est fils de PONVERT Louis et LEROY Lucie Eugénie.

Pendant la Grande Guerre, il est affecté au 26ème bataillon de Chasseurs à Pied. Il est intoxiqué par le gaz le 18 septembre 1918 au Bois de Savy, ce qui a entrainé une infirmité à 100% par tuberculose pulmonaire fibro-caséeuse cliniquement et radiologiquement confirmée.

Il épouse CHANTOME Marthe le 4 avril 1940 à Blois. Il réside route de Cabochon à Blois en 1942.

En août 1941, dans l'enquête menée par l'administration à l'appui de sa candidature, sa situation est la suivante: "Ouvrier boulanger avant la guerre, actuellement, ne peut plus se livrer à aucun travail". Le rapport de gendarmerie d'août 1944 à l'appui de l'enquête indique: "Marié, père d'un fils prisonnier de guerre. Les renseignements recueillis sur lui au point de vue conduite, moralité et probité sont très bons". 

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du 20 juillet 1942. Elle lui est remise le 21 septembre 1942 par DRUSSY Alfred Henri, Commandeur de la Légion d'Honneur, domicilié 5 rampe du Grain d'Or à Blois, par délégation du Grand Chancelier du 7 septembre 1942.

Il décède le 11 avril 1952

 

QUATREHOMME Louis Joseph Albert Antoine Abel né le 2 janvier 1890 à St Laurent des Eaux

Il est fils de QUATREHOMME Pierre Clovis et BARBILLON Joséphine Eugénie.

Avant la guerre 14-18, Il est employé de commerce

Il est mobilisé dès le 2 août 1914 comme soldat au 10ème régiment de Dragons.

Il est blessé le 8 septembre 1914 à Dombes (Argonne). Il a une fracture par balle des deux os de l'avant bras droit. Cela entraine trois infirmités: amputation de l'avant bras droit, cicatrices du bras et du coude et troubles névritiques du moignon.

Il est titulaire de la Croix de Guerre depuis août 1915 et de la Médaille Militaire depuis juillet 1921.

De septembre 1915 à octobre 1923, il occupe l'emploi de surveillant à la société normande de métallurgie à Caen (Calvados). D'octobre1923 à novembre 1940, il est surveillant et conducteur de travaux à la société auxiliaire de distribution d'eau, 28 rue de la Beaume à Paris 8ème. Il prend sa retraite en novembre 1940.

Il réside 13bis avenue Thiers à Juvisy sur Orge (77) en 1939, et 3 rue Véronaise Paris 13ème en 1942.

Dans la fiche de renseignements à l'appui de sa candidature, il est noté "les renseignements recueillis sur sa conduite et son honorabilité sont bons à tous les points de vue et il jouit de l'estime de son entourage".

Par décret du Ministre de la Guerre, il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur le 26 décembre 1942. Elle lui sera remise le 10 avril 1943 par René RENAUT, Chevalier de la Légion d'Honneur.

Il décède le 1er janvier 1958.

 

RETIF Alexandre Georges né le 8 septembre 1878, rue de la Fontaine à St Laurent des Eaux.

Il est fils de RETIF Iris Chimène Augustine et de père inconnu.

Il épouse LECLERC Alphonsine Léonie le 28 septembre 1907 à Paris (75) et a deux enfants.

Avant la guerre, il réside 60 rue Grenetto à Paris 1er (75) où il exerce la profession de gérant d'épicerie.

Il accomplit sept ans, un mois et onze jours de services militaires: incorporé au 1er régiment de Zouaves le 28 mars 1899 et arrive au corps comme 2ème classe le même jour, passe au régiment de Zouaves de marche (corps expéditionnaire de Chine) le 19 août 1900,  Zouave de 1ère classe le 1er janvier1901, passe au 1er régiment de Zouave le 12 septembre 1901, envoyé dans la disponibilité le 6 octobre 1902, passe en réserve de l'armée d'active le 11 novembre 1902, affecté au 11ème régiment de Zouaves stationné à Nogent et accomplit une période d'exercice du 2 août au 17 septembre 1905 (dispensé de la 2ème période d'exercice en raison de sa participation à la campagne de Chine), affecté au 21ème régiment colonial stationné à Paris et  passe enfin dans l'armée territoriale au 39ème régiment d'infanterie territoriale le 1er octobre 1912.

Il a effectué les campagnes suivantes: Algérie du 28 novembre 1899 au 18 août 1900, Chine du 19 août 1900 au 12 septembre 1901 et Algérie du 13 septembre 1901 au 16 Octobre 1902. Il est rappelé par décret de mobilisation du 1er août 1914 pour la campagne d'Allemagne. Arrive au corps le 3 août 1914, il passe au 31ème régiment d'infanterie, 12ème compagnie, le 7 octobre 1914.

Il est blessé à Vauquois, le 13 avril 1915, par un éclat d'obus provoquant une plaie grave à la cuisse droite entrainant l'amputation de la cuisse au 1/3 inférieur, une  fracture ouverte jambe gauche avec impotence fonctionnelle et un éclatement du coude droit ankylosé à angle obtus.

Il réside à Vouzon (41) à partir de 1915.

Il a reçu la Médaille Militaire le 24 octobre 1915.

Après la guerre, il n'exerce plus d'activités. Il est admis à la réforme n° 1 avec gratification renouvelable 1ére catégorie, 2ème échelon au taux 10 887 par décision ministérielle du 19 août 1918.

En 1931, dans l'enquête menée par l'administration, il est noté "conduite et moralité bonnes".

Il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur par décret du Ministre de la Guerre du 12 mai 1932. Elle lui est remise le 14 juillet 1932 par PARISOT, chef d'escadron, commandant d'armes de la place de Salbris par délégation du Grand Chancelier.

Il décède le 20 avril 1962